Malgré l'omniprésence de l'aménagement des territoires dans les discours, les crédits sont faibles et relèvent du saupoudrage. Considérons la politique de santé : on est en train de laisser se constituer des déserts médicaux. Les primes financières ne sont pas suffisantes pour faire venir les étudiants en médecine dans les zones rurales. Quant aux maisons de santé, quel intérêt les élus ont-ils à les financer s'ils ne sont pas sûrs que des médecins viendront les occuper ? S'agissant du très haut débit, l'échéance de son déploiement en 2025 risque d'arriver trop tard, le territoire s'étant déjà désertifié d'ici là. Les crédits interministériels sont certes supérieurs à ceux de la mission, mais la politique d'aménagement du territoire manque de visibilité.