On assiste à une dilution des responsabilités en matière de maîtrise d'ouvrage : l'État met les collectivités territoriales devant le fait accompli. Ainsi, celles-ci devront consacrer des sommes considérables aux nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse alors que les premières lignes ont bénéficié du financement de l'État. De la même manière, l'État a annoncé une contribution de 37 millions d'euros seulement pour le canal du Midi, alors que sa simple remise en état coûtera 200 millions d'euros. Enfin, les maisons de santé sont un leurre, car un médecin n'ira pas s'installer sur un site s'il ne dispose pas des moyens techniques qui lui donnent les moyens d'exercer son travail.