Avec la concentration des habitants dans les grandes villes et la fermeture des services publics dans les zones rurales, des pans entiers de nos campagnes se désertifient, même si certains lieux se régénèrent à proximité des grands centres. Le maintien des transports publics, des écoles, des bureaux de poste joue un rôle essentiel. S'agissant des médecins, on veut maintenir leur liberté d'installation alors que, comme les entreprises et les particuliers, ils ont bénéficié des aménagements et des services publics financés par l'État et que leur formation est financée sur les deniers publics : chacun doit-il dans notre société faire ce qu'il veut, sans se soucier des autres ? Nous devrions mieux prendre en compte l'intérêt général.