a jugé que cela ne serait viable que pour autant que les producteurs soient situés à proximité de bassins de consommation et aient les moyens d'assurer ce type de commercialisation. Il a précisé qu'un éleveur de moutons possédait en moyenne 110 brebis sur une quinzaine d'hectares, donnant naissance à 150 agneaux, représentant 15.000 euros de chiffre d'affaires. Soulignant la faiblesse du revenu profitant à l'éleveur, une fois les divers frais et charges prélevés, il a estimé à 500 ou 600 brebis la taille minimale d'un troupeau pour vivre correctement de l'élevage ovin. Notant que l'élevage bovin avait bénéficié d'un haut niveau de prix, de primes et de productivité, contrairement à l'élevage ovin, il a dit craindre les effets du probable découplage total, en 2013, de l'aide leur étant attribuée, alors qu'aujourd'hui elle est encore couplée à hauteur de 50 %.