Abordant, à la demande de M. Gérard Bailly, président, le problème des prédateurs, M. Emmanuel Coste a indiqué que leur gestion relevait d'un véritable choix de société, la France ayant opté pour leur réintégration en milieu naturel ouvert, là où d'autres pays avaient préféré, avec raison a-t-il jugé, restreindre leur périmètre de liberté à des espaces délimités. Soulignant la tension perpétuelle à laquelle étaient soumis, de ce fait, les éleveurs et la difficulté qu'ils éprouvaient à faire reconnaître leurs préjudices, il a ajouté que les problèmes ne se limitaient pas au loup et à l'ours, mais provenaient également de la présence du lynx, du corbeau, du vautour ou de l'aigle.