a acquiescé, en estimant que l'élevage ovin avait été victime de la spécialisation des exploitations agricoles, attribuant cette dernière au désir récent des exploitants de préserver une place pour leur vie privée, ce qu'une trop grande diversification de leurs activités ne leur permettait pas. Jugeant singulier le fait que la production, très dépendante des aides, diminue ou stagne, alors que la consommation intérieure est largement supérieure à l'offre, il a préconisé une politique d'incitation à la création d'ateliers de production d'une haute qualité. Estimant que le relèvement des prix à la consommation avait entraîné une baisse, puis une stagnation de cette dernière, notamment dans la restauration hors foyer, il a jugé intéressante la charte de relance réalisée avec la fédération nationale ovine (FNO) et suggéré de la compléter par des volets concernant la communication, la formation, la transmission des exploitations et la modernisation des outils de production.
Rappelant que la France avait choisi de ne découpler ses aides à l'élevage qu'à hauteur de 50 %, il a prédit que l'Irlande, qui avait opté pour le découplage total, n'aurait bientôt plus d'éleveurs, privant ainsi la France de l'un de ses traditionnels soutiens dans les négociations européennes et internationales. Remarquant que la production ovine avait été peu génératrice de droits à paiement unique (DPU), il a suggéré que ces derniers soient fixés à la moyenne départementale et a jugé que la conditionnalité aurait un impact en matière de bien-être animal.