Après avoir souligné la qualité et l'intérêt du rapport du groupe de travail, M. Yannick Bodin a indiqué qu'il était favorable à son adoption par la commission, à la condition que certains points, auxquels il était particulièrement attaché, y figurent plus explicitement. Ainsi, si pour certaines filières, la mise en place du baccalauréat professionnel en trois ans ne pose pas de difficulté, pour d'autres, elle ne peut se faire sans le maintien du brevet d'études professionnelles (BEP), qui joue un rôle particulièrement précieux de passerelle.
Il s'est également félicité de constater que le rapport ne proposait en rien de porter atteinte au baccalauréat, en dépit de « l'air du temps », qui lui était manifestement défavorable.
Il s'est enfin interrogé sur la composition du tronc commun proposé par le rapporteur. Les disciplines évoquées par celui-ci y ont évidemment leur place, mais la physique, la chimie ou les sciences de la vie et de la terre pourraient également y figurer.