Evoquant l'article du journal Le Monde, très critique à l'égard du rapport, M. Ivan Renar a indiqué que ce dernier avait été perçu comme une charge contre le service public et la recherche publique. Il a estimé que le débat suscité après les « fuites » d'un rapport non encore officiellement présenté faisait question du point de vue de la démocratie.
Il s'est interrogé, ensuite, sur la pertinence des critères sur lesquels s'appuient les conclusions du rapport. Il a relevé que la valorisation de la recherche intéressait plus les chercheurs du secteur privé que ceux employés par les laboratoires publics.
Il a souligné que le rapport laissait un certain nombre de sujets en débat ; il a cité, à cet égard, les interrogations quant à la pertinence des dispositifs fiscaux (notamment le crédit d'impôt recherche) ou sur les moyens d'encourager la recherche des petites et moyennes entreprises.