s'est associée aux propos de Mmes Gisèle Printz et Brigitte Bout au sujet de ces publicités représentant la femme au foyer. Puis elle s'est étonnée que la présentation télévisée de certains jeux ou loteries relevant de la Société française des jeux soit toujours effectuée par des jeunes femmes et s'est demandé si un rééquilibrage entre les sexes ne pourrait pas être recherché dans ce domaine. Elle a également évoqué le rôle de faire-valoir d'un homme joué par certaines animatrices dans des émissions télévisées.
Elle s'est ensuite interrogée sur le moment de la vérification des publicités par le BVP, a priori ou a posteriori. Elle a par ailleurs estimé qu'il convenait de ne pas confondre libéralisation des moeurs et dégradation de l'image de la femme, considérant que ce n'était pas forcément la nudité qui était choquante, mais plutôt l'utilisation de certaines postures suggestives. Elle a noté que la diffusion permanente d'images de femmes dotées d'une plastique parfaite tendait à dévaloriser celles, très nombreuses, qui ne correspondent pas à ces « canons de beauté ».
A propos des pouvoirs de police du maire, elle a enfin estimé que l'affichage d'une publicité considérée comme choquante pour les enfants ne devrait pas être interdite seulement aux abords des écoles, mais partout.