a également noté une hiérarchisation définie par les hommes entre des sujets dits masculins, comme la guerre, le sport ou l'économie, et des sujets considérés comme secondaires et féminins, comme le social et l'enfance. Signalant, par exemple, qu'aucune femme ne fait partie du comité éditorial du « Figaro », elle s'est ensuite dite frappée par la répartition habituelle des tâches, qui aboutit, en règle générale, à confier aux femmes les reportages, les « échos » ou les portraits, et aux hommes les analyses générales. Elle a illustré son propos en évoquant plusieurs émissions télévisées et radiodiffusées où l'on peut voir ou entendre jusqu'à six ou sept hommes réunis dans un studio pour commenter, entre eux, la campagne présidentielle de la candidate socialiste, sans qu'une seule femme soit invitée à exprimer son point de vue.
Prenant ensuite l'exemple du « Figaro Magazine », qui s'adresse plus volontiers à un lectorat féminin, elle a noté que l'ensemble des neuf chroniques régulières de ce journal étaient tenues par des hommes. Par comparaison, elle a observé que parmi les onze chroniques du « Financial Times », six étaient tenues par des femmes.