a quant à lui détaillé les attentes des gros consommateurs d'électricité, expliquant que, compte tenu de leurs profils de consommation, stables et prévisibles, ils souhaitaient avoir la possibilité de négocier avec les producteurs leurs conditions d'approvisionnement électrique. Or, une telle négociation n'est plus possible depuis l'ouverture à la concurrence de ce marché, puisque le prix est désormais fixé par la confrontation entre l'offre et la demande. Au total, le fonctionnement des marchés de gros de l'électricité conduit à pénaliser plus fortement les consommateurs électro-intensifs. Il a jugé que le seul élément de concurrence effective portait non pas sur la production, mais sur l'optimisation du négoce, ce qui avait conduit à des évolutions de prix totalement déconnectées de la structure du parc de production français.