Relevant que, de l'avis même de l'UNIDEN, le mouvement de libéralisation des marchés énergétiques en Europe pourrait être responsable de la disparition des industries électro-intensives en France et en Europe, M. Michel Billout, rapporteur, s'est demandé s'il ne conviendrait pas, dans ces conditions, de renoncer à cette politique de libéralisation et si, à défaut, l'UNIDEN estimait que ses propositions seraient suffisantes pour remédier aux dysfonctionnements identifiés. Puis, notant que l'UNIDEN militait en faveur de la possibilité de contracter à long terme et de bénéficier de tarifs réglementés, il a souligné que ces deux types de dispositifs étaient fortement contestés par la Commission européenne. Il a donc suggéré que ces contradictions puissent constituer un motif suffisant pour réorienter la politique énergétique européenne.