Intervention de Bernard Laporte

Commission des affaires culturelles, familiales et sociales — Réunion du 8 novembre 2007 : 1ère réunion
Pjlf pour 2008 — Audition de Mme Roselyne Bachelot-narquin ministre de la santé de la jeunesse et des sports et de M. Bernard Laporte secrétaire d'etat chargé des sports

Bernard Laporte, secrétaire d'Etat chargé des sports :

a approuvé les propos de M. Yannick Bodin sur les excellentes relations entretenues entre les élèves et les professeurs d'éducation physique et sportive qui ont notamment pour mission la transmission des valeurs et des vertus du sport. Il a estimé que cette éducation ne devait pas être mise en opposition avec le sport professionnel.

Abordant le problème des dérives dans le sport, il a souligné que les sportifs étaient étrangers au phénomène de violences, principalement localisées dans quelques grandes villes. Il a estimé que les récentes dispositions législatives avaient permis d'améliorer la situation. Il a indiqué, en outre, que 4 millions d'euros étaient mobilisés par le ministère de l'intérieur pour lutter contre ce problème.

Se plaçant dans la continuité de l'action de son prédécesseur, M. Jean-François Lamour, en matière de lutte contre le dopage, il a confirmé que la France était à l'avant-garde sur ce dossier. Il a ainsi pris l'exemple du rugby où, malgré de nombreux contrôles, il n'a été détecté aucun cas de joueur français qui se serait engagé dans un processus de dopage, sinon pour des consommations de cannabis.

Il a demandé une certaine indulgence à l'égard de la question du droit à l'image des sportifs, dans la mesure où l'utilisation de leur image par des sponsors est de nature à générer une part de rêve auprès du jeune public. Il a insisté pour que les engagements pris à l'égard des joueurs professionnels soient respectés et a souligné le courage du Gouvernement lorsqu'il s'est engagé dans cette voie. Il a argué enfin que les exonérations fiscales avaient contribué à endiguer l'exode des sportifs français à l'étranger et à maintenir la compétitivité ainsi que la notoriété des clubs français.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion