Entre la taxe financière, la taxe carbone, et la TVA sociale, il semble que la fiscalité écologique ait la corde, d'abord parce que c'est le bon sens d'éviter qu'un produit fasse le tour du monde avant d'être consommé, ensuite parce qu'elle est une protection pour l'Europe. Mais elle frappe le consommateur sans qu'on soit sûr que les salaires augmentent. Quand on allège les charges des employeurs, il faut que l'emploi progresse ; donner sans contrepartie est une erreur catastrophique, on l'a vu dans la restauration. Quand des constructeurs délocalisent et, je l'ai vu à Oyonnax, obligent des équipementiers à les suivre, il faut conditionner les allègements de charges à une réindustrialisation. Faire « confiance au marché », ça ne marche pas : les comportements dans les banques vont se révéler pires à la fin de l'année qu'il y a deux ans. Il est temps d'en finir avec l'angélisme et de faire valoir un patriotisme économique !
Vous nous avez donné des éléments très intéressants. L'on parle souvent de priorités, mais l'industrie doit être la priorité des priorités.