L'Etat détient une participation dans des entreprises, dont l'action devrait être moralisée. Je suis partisan de contraintes : quand on met 4,3 milliards pour la prime à la casse, les grandes entreprises qui en bénéficient doivent rester en France. Cela n'exclut pas, au contraire, une stratégie européenne d'entreprise. Cependant, ce n'est plus Jean-Luc Lagardère qui est à la tête d'Airbus, mais son fils, qui s'y intéresse moins : il n'y a personne en face de Daimler ! Il faut améliorer la représentation de l'Etat là où il a des participations -des industriels, pas des énarques ! et contrôler la distribution de résultats et autres stock-options.