a considéré que le secteur des transports était celui qui posait les problèmes les plus délicats, compte tenu du développement des besoins et du prix que notre société accorde à la mobilité. Il a illustré son propos en évoquant l'augmentation du parc automobile mondial, 700 millions de véhicules aujourd'hui, 1,5 milliard en 2030, et le taux de développement annuel du transport aérien (+5 %) ou maritime (+6 %).
Examinant les solutions techniques envisageables, il a mis en relief les problèmes politiques et logistiques que pose par exemple le développement du ferroutage, et les délais nécessaires, compte tenu du rythme de renouvellement du parc automobile, pour baisser la consommation des véhicules et explorer les filières alternatives : voiture électrique, filière hydrogène, biocarburants de seconde génération.