Répondant à l'invitation à participer au débat adressée par M. Jean-Paul Emorine, président, aux hôtes de la commission, M. Jean-Marie Rugira, président de la commission des questions institutionnelles, juridiques et des droits et libertés fondamentales du Sénat du Burundi, a exprimé l'intérêt que ses collègues et lui-même avaient pris à l'exposé de MM. Pierre Laffitte et Claude Saunier.
Il a souligné que le problème du réchauffement climatique concernait aussi les pays en voie de développement, même si la prise de conscience de ce problème y est actuellement limitée à une élite. Il a émis l'opinion qu'un « devoir d'ingérence » en matière d'environnement devrait s'accompagner d'un devoir de solidarité à l'égard des pays qui, s'ils sont aussi des pays « pollueurs », ne le sont pas par mauvaise volonté mais parce que leur manquent les moyens de développer des technologies et des activités plus respectueuses de l'environnement.