Le discours de Jean Bizet m'apparaît plus raisonnable que celui de Jean-Paul Emorine car nous devons partir de la situation dans laquelle l'Europe se trouve et prendre en compte le risque de repli et la montée du populisme engendrés par la crise. La question qui doit nous occuper est de trouver le moyen de ne pas nous replier sur nous-mêmes et, pour cela, de faire non pas plus ou moins d'Europe mais mieux d'Europe. Affirmer que la politique de cohésion vient juste après la PAC, comme l'a fait Jean-Paul Emorine, c'est une position que je connais - j'ai rencontré le Gouvernement - mais c'est une position que je ne peux adopter en temps qu'Européen convaincu.