a répondu qu'une enquête médiamétrique, déjà relativement ancienne, avait établi que l'audience moyenne des radios locales associatives s'établissait à 2,2 %. Tout en reconnaissant qu'il faudrait développer des outils de mesure d'audience si celle-ci devait devenir un critère d'attribution des aides, elle a souligné le coût inhérent à de telles enquêtes. Elle a ajouté que ce critère devrait, selon elle, être pondéré par la prise en compte de la situation géographique et des difficultés de la radio à assumer sa mission de communication sociale de proximité.
S'agissant d'une déconcentration de l'instruction des aides, elle a estimé nécessaire de disposer d'une vision transversale au niveau national, tout en relevant que les débats de la commission se concentraient sur les majorations qui étaient attribuées selon des critères sélectifs.
Elle a déclaré, enfin, qu'il était prévu d'instituer des aides à projets dans le cadre de la réforme du FSER, mais qu'elle nécessiterait une adaptation des modalités d'attribution des aides, qui se fonderait alors sur des données prospectives, et non plus au regard des résultats des années antérieures.