a confirmé que dans le domaine spatial, le progrès technologique s'accompagnait d'une diminution des coûts. Il serait ainsi possible de réaliser des satellites d'observation plus performants pour un coût inférieur à celui des satellites Helios. Le prix d'un satellite peut être évalué à environ 100 millions d'euros. Celui d'un lancement est légèrement inférieur dans l'hypothèse où il est partagé entre deux satellites emportés par le même lanceur. Le coût du segment sol est extrêmement variable selon les types de systèmes et le nombre de récepteurs. Dans le domaine des télécommunications, il représente au moins autant que le coût du satellite.
En matière de coopération européenne, il paraît plus réaliste de privilégier des coopérations entre pays motivés que de viser le lancement de programmes proprement européens. La volonté de l'Allemagne, de l'Italie et de la France, ainsi que de la Belgique, de l'Espagne et de la Grèce, partenaires du programme Helios II, de travailler en commun sur la conception du futur système successeur apparaît de ce point de vue comme une tendance prometteuse.
Enfin, les démonstrateurs et les programmes d'études amont (PEA) du ministère de la défense ont des retombées très positives pour l'industrie spatiale française.
Puis un débat s'est instauré au sein de la commission.