a répondu que le discours très substantiel prononcé à Münich par le vice-président Joseph Biden avait décliné les grandes lignes de la politique étrangère souhaitée par le Président Obama. Il traduisait effectivement la volonté de décrisper les relations avec la Russie et ouvrait, en particulier, la perspective d'avancées importantes en matière de réduction des armements nucléaires, avec la négociation d'un accord destiné à succéder au traité Start qui arrive à expiration en fin d'année. Les autorités russes avaient accueilli favorablement ces propositions, mais n'avaient elles-mêmes effectué aucun geste concret en retour, puisqu'elles avaient, par exemple, annoncé leur intention de renforcer leur présence militaire en Abkhazie et en Ossétie du Sud.