a rappelé que, dans son discours de l'Ile Longue de janvier 2006, le Président Chirac avait estimé que la défense antimissile ne pouvait se substituer à la dissuasion mais pouvait la compléter en diminuant nos vulnérabilités. Il a par ailleurs confirmé que le projet de loi de programmation militaire prévoyait le développement de radars et de satellites de détection et d'alerte avancée. Il a souligné l'impact des recherches effectuées en matière de défense antimissile pour le développement des capacités technologiques de l'industrie américaine. Le débat sur une éventuelle implication européenne dans la défense antimissile, dans le cadre de l'OTAN, comportait ainsi d'importants enjeux industriels et technologiques, notamment pour la France qui est le pays européen disposant du plus grand nombre de compétences en la matière. Il y avait, de ce point de vue, un véritable risque de rester à l'écart du développement de technologies dont les Etats-Unis détiendraient définitivement le monopole.