s'est déclaré convaincu que les objectifs poursuivis par les Etats-Unis n'étaient, en aucune manière, liés à une menace iranienne, mais visaient à assurer leur suprématie vis-à-vis de la Chine et de la Russie. De ce fait, ils comportaient un fort risque d'escalade et de relance de la course aux armements. Il a estimé que le projet américain ne diminuait en rien la vulnérabilité du territoire européen et que ni la France ni l'Europe ne devaient y participer. Il a contesté que des enjeux technologiques puissent justifier une implication des industries françaises alors que la France a démontré, depuis des décennies, son aptitude à développer de manière indépendante des capacités stratégiques que lui déniaient les Etats-Unis.