A Mme Bernadette Dupont qui l'interrogeait sur le bien-fondé d'une formation à l'avortement actuellement dispensée dans le cursus des études de médecine, M. Nicolas About, président, a répondu qu'une telle formation à l'interruption thérapeutique ou volontaire de grossesse lui paraît indispensable pour assurer la qualité et la sécurité d'un acte médical délicat et qu'en tout état de cause, elle n'empêchera pas les futurs médecins de faire valoir, s'ils le souhaitent, leur clause de conscience. Mme Raymonde Le Texier a considéré que la baisse du nombre de médecins disposés à pratiquer une interruption volontaire de grossesse s'explique notamment par un changement de génération, les jeunes praticiens n'ayant pas été directement confrontés aux situations dramatiques, et trop souvent mortelles, qui ont précédé la légalisation de l'avortement dans notre pays.