a d'abord souhaité obtenir des précisions sur le contexte international. Il a noté que la qualité des créances de certaines banques européennes, notamment britanniques, apparaît encore faible. Il s'est demandé si un nouveau plan de compensation des banques peut avoir lieu et, si c'était le cas, les conséquences que cela emporterait sur la confiance, les contreparties et la stabilité des établissements financiers.
Il a ensuite abordé la question du contour de la zone euro. En effet, il a remarqué que plusieurs pays européens, non membres de la zone euro, ont pour principal objectif de rejoindre la zone au plus vite. Il a indiqué que deux théories s'affrontent. La première plaide pour que ces pays soient intégrés le plus tard possible à la zone tant que celle-ci ne sera pas en mesure d'améliorer sa gouvernance et d'assumer la convergence de toutes ses économies. La seconde, au contraire, insiste sur le fait que les économies de ces pays sont, de fait, « euroisées » et que les liens monétaires et économiques d'ores et déjà entretenus avec la zone euro plaident pour une intégration rapide.