S'agissant de la répression de la contrefaçon, M. Christian Noyer a souligné que, outre la collaboration constante des banques nationales avec Europol, la sophistication des dispositifs de sécurité (filigranes, hologrammes et bandes réfléchissantes) rendent marginales les tentatives de falsifications, les rares cas constatés venant en général de pays se situant hors de la zone euro.
Revenant sur la politique immobilière menée par la Banque de France, M. Christian Noyer a précisé que, entre 2004 et 2009, 81 succursales, des immeubles locatifs et deux maisons de retraite ont été cédés pour un total de 250 millions d'euros. La Maison de l'Amérique latine n'a pas été vendue car, d'une part, le contrat de bail de longue durée dont elle fait l'objet n'est pas expiré, d'autre part, les conditions actuelles du marché immobilier ne sont pas favorables. Répondant à la suggestion de M. Michel Charasse tendant à céder cet immeuble à l'Etat sous forme de dividende, M. Christian Noyer n'a pas soulevé d'opposition de principe mais a souligné la difficulté d'en déterminer le juste prix.