En réponse à M. Albéric de Montgolfier, il a dressé un panorama de l'évolution des crédits, notant que si le fléchissement des crédits aux entreprises a été de 15 % s'agissant des crédits de trésorerie, du fait de la baisse des stocks et de l'activité, les crédits à l'investissement et à l'habitat sont restés positifs. Malgré la baisse des taux, le crédit à la consommation s'est contracté. A cet égard, il a souscrit aux propos de M. Joël Bourdin et rappelé les dispositions du projet de loi portant réforme du crédit à la consommation tendant à l'interdiction de lier le bénéfice de promotions commerciales à la souscription d'un crédit. Il s'est engagé à en faire assurer le contrôle le plus strict par les agents de la Banque de France dès lors que la loi sera adoptée.