En réponse à M. Michel Charasse, il a signalé que la production des billets par la Banque de France est rentable en comptabilité industrielle, une fois transférées les charges identifiées en comptabilité analytique mais qui ne concourent pas au processus de fabrication. Il s'est ainsi montré confiant sur la capacité de son établissement à poursuivre cette activité et à remporter, le cas échéant, des appels d'offres européens. Enfin, M. Christian Noyer a précisé que la réforme de la gouvernance de la Banque de France a maintenu le conseil général qui est composé de dix personnes, dont le Gouverneur, deux sous-gouverneurs, deux membres désignés par le Sénat, deux par l'Assemblée nationale, deux par le Gouvernement et un représentant élu des salariés.