Mes chers collègues, je remercie celles et ceux qui m'ont fait confiance et j'ai bien entendu vos interventions, qui rejoignent mon propre souhait de préserver les conditions dans lesquelles notre commission a travaillé précédemment.
Je ne me priverai d'aucune compétence, et surtout pas de celles d'Alain Milon, qui sont grandes même si nous ne partageons pas les mêmes valeurs politiques : nous avons su travailler ensemble, dans un mutuel respect, lorsqu'il s'est agi de faire progresser le travail législatif. C'est l'esprit qui m'anime aujourd'hui.
Un mot de sympathie pour Muguette Dini, qui a été une présidente de talent parce qu'elle a su associer les uns et les autres dans cette commission parfois difficile et de faire en sorte que nous nous respections, et que nous respections notre temps de parole.
L'exercice sera aussi compliqué pour moi : nous abordons des sujets variés, complexes, qui touchent à la vie quotidienne de nos concitoyens. Je pense à l'emploi et vous savez que les questions liées au travail sont un peu mon cheval de bataille, mais aussi à la retraite, au handicap - il y avait justement devant le Sénat une manifestation de personnes handicapées, le 1er octobre dernier, qui s'inquiètent -, à la famille, la solidarité, la santé. Nous allons d'ailleurs engager nos travaux par un projet de loi sur le médicament.
Je n'oublie pas, bien évidemment, le projet de loi de financement de la sécurité sociale et j'adresse à ce propos une pensée amicale à Guy Fischer. Nous avons tous remarqué son absence aujourd'hui et samedi dernier, pour des raisons de santé on l'a dit, mais il est bien sûr toujours membre de notre commission. Il nous manquera donc doublement au moment du débat sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale car il a, sur ces questions, une expertise reconnue.
Cette session sera courte, puisqu'elle devrait s'achever à la fin février, mais elle sera certainement suivie par une session extraordinaire en juillet.
Je salue les nouveaux arrivants dans notre commission : elle compte vingt-quatre nouveaux membres et vingt-six femmes, sur cinquante-sept commissaires, ce qui en fait la commission la plus féminisée et me rend plus fière encore d'en être la présidente. J'adresse aussi un salut cordial aux commissaires à mi-mandat ainsi qu'aux collègues qui ne sont plus sénateurs.
Je veux être la présidente de la commission des affaires sociales tout entière et je sais que, parce qu'ils concernent la vie quotidienne de nos concitoyens, nos travaux sont très suivis à l'extérieur.
J'en reviens à notre ordre du jour.
Conformément à l'article 13 alinéa 6 de notre règlement, nous devons procéder maintenant à la désignation de notre rapporteur général, qui est élu dans les mêmes conditions que le président. Quels sont les candidats au poste de rapporteur général ?