La masculinisation se situe au niveau des formateurs de formateurs. Le directeur technique national (DTN) de la FFEPGV est entouré de sept personnes et accompagné dans les régions des conseillers pédagogiques (en tout 13 cadres d'État et une trentaine de fédéraux) en charge de la formation. Actuellement, le renouvellement de ces cadres nécessite un ou deux recrutements l'an. Les diplômés des STAPS cherchent des débouchés ; ils arrivent avec un master 2 et joignent, à ce niveau d'études assez impressionnant, une volonté telle que je suis obligée de recommander au DTN de penser à conserver un équilibre entre les genres dans le recrutement. Nous avons certes besoin de jeunes compétents, mais l'on ne doit pas recruter que des hommes. Or les femmes s'orientent moins vers ce type d'emploi parce qu'on y voyage beaucoup et qu'on multiplie les formations délocalisées, ce qui est peu compatible avec une vie de famille. Les hommes s'y adaptent mieux. J'essaie de préserver une forme d'équilibre mais, pour ne pas avoir que des femmes célibataires, nous devrions concevoir des modalités de travail moins déstructurées.