Sur ces trois points, Mme Carol Sirou, MM. Pierre Cailleteau et Eric Paget-Blanc ont considéré que la parité des émissions entre la France et l'Allemagne n'entre pas en ligne de compte dans l'analyse des conditions d'accès au crédit. Ils ont ensuite souligné que l'augmentation des prélèvements obligatoires n'est pas en soi un motif de dégradation d'une note, à condition que les dépenses publiques soient stabilisées ou ajustées en conséquence à la baisse. Enfin, s'agissant de la localisation de la dette, ils ont indiqué que chaque Etat étant différent, le Japon se finançant par priorité auprès de ses ménages alors que les Etats-Unis contractent leur dette à l'étranger, les agences de notation conservent une large marge d'appréciation.