a jugé nécessaire d'établir des « passerelles » entre grandes écoles et universités, et, le cas échéant, de réduire le nombre de grandes écoles. Il faut permettre aux chercheurs français de disposer des moyens financiers nécessaires au démarrage de leurs projets ; à défaut, leurs brevets continueront d'être rachetés par des entreprises étrangères, souvent américaines. Les moyens doivent être suffisamment concentrés pour atteindre des montants significatifs. Ainsi, dans le cas du génopole d'Evry, les 750 millions d'euros prévus ne permettront guère de financer qu'un projet sur les dix envisageables, à moins de recourir à des partenariats européens (pour en financer de deux à six), voire extra-européens (pour en financer davantage). Le commissariat général sera contrôlé par les commissions des finances des deux chambres du Parlement et par le comité de surveillance des investissements d'avenir.