a répondu qu'à l'époque, les études sur le virus A(H1N1)v étaient limitées et que le vaccin était encore en phase de fabrication. Les seules connaissances disponibles étaient donc les essais menés sur les vaccins prépandémiques élaborés à partir du virus H5N1. Or, le virus H5N1 étant peu immunogène, la vaccination contre ce virus nécessite deux injections. Par extrapolation, il a été considéré que deux doses étaient également nécessaires pour le virus A(H1N1)v. A posteriori, il s'agit d'une erreur. Il aurait fallu, dans un premier temps, privilégier un schéma vaccinal reposant sur une injection unique et, ensuite, envisager un schéma à deux doses si des études, menées entre temps, en démontraient la nécessité.
Il est convenu qu'il aurait néanmoins fallu s'assurer de la compatibilité de cette stratégie avec le délai devant être observé entre deux injections. Il a également confirmé que deux doses demeurent aujourd'hui requises pour les enfants, comme pour la grippe saisonnière.