a estimé que la pensée scientifique catastrophiste qui a dominé le débat ne pouvait résulter d'une sorte d'autocensure des experts. Elle s'explique davantage par deux éléments :
- d'une part, le fort investissement, à tous les niveaux politique et scientifique, sur cette future pandémie : tout le monde attendait cette menace, si bien qu'il y a eu un certain « enthousiasme » au moment de l'annonce des premiers cas de grippe A(H1N1)v ;
- d'autre part, l'impression de consensus mondial qui émergeait après chaque réunion de l'OMS.
Il a ajouté que les voix discordantes sont apparues plus tardivement, notamment sur la question de la proportionnalité des moyens financiers déployés au regard de la gravité de la pandémie.