a rappelé que l'Institut national de recherche et de sécurité, créé en 1947 sous le nom d'Institut national de sécurité à la demande des partenaires sociaux, avait un statut d'association et qu'il était géré de façon paritaire par des représentants des employeurs et des syndicats de salariés, sa présidence étant assurée de façon alternée. Il a noté que l'INRS comptait 680 collaborateurs travaillant sur deux sites, à Paris et à Vandoeuvre-lès-Nancy, où se trouve le centre de recherche.
Il a présenté la principale mission de l'INRS, qui consiste à contribuer à la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles dans le cadre de la mission de prévention de la sécurité sociale dévolue à la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) pour les 18 millions de salariés du secteur privé. L'Institut doit ainsi fournir aux entreprises les moyens techniques de prévention pour l'ensemble des risques professionnels existants. Il a ensuite détaillé les quatre axes d'activité de l'INRS :
- les études et la recherche : l'INRS y consacre des moyens importants, puisque 450 personnes y sont affectées ;
- la formation de formateurs qui sont appelés à intervenir dans les entreprises ;
- l'information, effectuée grâce à la diffusion de brochures, de films et d'affiches de prévention ; il existe trois supports périodiques : une revue pour les comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), tirée à 75.000 exemplaires, une revue scientifique, intitulée Hygiène et sécurité au travail, diffusée à 10.000 exemplaires, et une revue adressée aux médecins du travail ;
- une assistance technique aux services de prévention des entreprises et des CRAM, qui constituent les relais, dans l'entreprise, de l'INRS, qui n'intervient jamais sur les lieux de travail.
Enfin l'Institut a également une mission d'assistance directe, puisqu'il est amené à répondre aux questions des chefs d'entreprise, des médecins du travail et des salariés.