Citant Laurence J. Peter, auteur du principe de Peter, selon qui : « certaines choses sont tellement complexes qu'il faut être particulièrement bien informé à leur sujet pour n'avoir aucune opinion », M. Dominique Dupagne a estimé que l'on ne sait plus si le vaccin antigrippal est utile ou non. On ne connaît pas non plus les chiffres permettant d'apprécier la mortalité de la grippe. On ne sait rien. On est dans un brouillard total. Dans ces conditions, la décision peut être individuelle. Un médecin pourra inciter un patient « fragile des bronches » à se faire vacciner, mais pourquoi faudrait-il faire vacciner un sportif de 65 ans plutôt qu'un obèse de 40 ans ? Les fondements scientifiques de la vaccination annuelle antigrippale sont peu solides.