a reconnu au moins deux mérites à la crise financière. Le premier est de mettre en relief les vertus de l'Europe et de l'action concertée des Etats-membres. Le second tient à l'obligation d'aborder des thèmes jusqu'alors insuffisamment traités, tels que la question des produits financiers sophistiqués et, notamment, des « papiers toxiques », le rôle des agences de notation ou celui des leverage buy-out (LBO). Il s'est félicité de ce que le projet de loi soit l'occasion d'une « remise en ordre » du système financier français ainsi que d'un « effort de vérité » en direction des Français, quant à la situation des banques. Toutefois, il s'est interrogé sur l'opportunité pour les établissements financiers de recourir au dispositif proposé par le projet de loi, cette démarche comportant pour eux un risque objectif de « déconsidération » sur le marché.