Intervention de Josselin de Rohan

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 20 janvier 2010 : 1ère réunion
Audition de M. Robert Walter président de l'assemblée de l'union de l'europe occidentale

Photo de Josselin de RohanJosselin de Rohan, président :

s'est tout d'abord inquiété de l'attitude d'un gouvernement conservateur à l'égard de la politique de sécurité et de défense commune.

Il a également estimé que les Parlements nationaux avaient un rôle évident à jouer dans le domaine de la sécurité et de la défense puisqu'ils votent les crédits nécessaires à la politique de défense. Toutefois, il a souligné que, avant de préciser les modalités de contrôle à mettre en oeuvre, il fallait se demander si l'Europe souhaitait réellement une politique européenne de sécurité et de défense. La réponse à cette question dépendrait en grande partie de l'attitude du Royaume-Uni. Si un pays persiste à croire que la seule politique européenne de sécurité et de défense est celle établie dans le cadre de l'OTAN, il y aura bien une politique de défense pour l'Europe mais pas une politique européenne à proprement parler. Il a confirmé que la France était très attachée à l'existence d'une politique européenne de sécurité et de défense complémentaire de l'OTAN et non antagoniste.

s'adressant à M. Robert Walter en sa qualité de parlementaire britannique, a tout d'abord souhaité connaître son point de vue sur la possibilité, ouverte par le traité de Lisbonne, de recourir à des coopérations renforcées ou à une coopération structurée permanente en matière de défense, et sur la meilleure forme de contrôle parlementaire de ces coopérations. Il a estimé qu'il était en effet difficile d'imaginer un contrôle par le Parlement européen, la défense restant un secteur relevant du domaine intergouvernemental et le Parlement européen comprenant des représentants de tous les États membres.

Il a ensuite souhaité connaître l'opinion de M. Robert Walter sur la création d'un quartier général européen, qui se heurte aux fortes réticences du Royaume-Uni et sur lequel Catherine Ashton, nouveau Haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, elle-même a fait part de ses réserves, lors de son audition devant le Parlement européen.

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