a tout d'abord précisé que le memorandum « Eurodéfense », adopté par le Conseil économique de défense, proposait aux autorités françaises de prendre une initiative forte et structurante en matière de défense européenne, lors de la présidence française de l'Union européenne. Il s'agirait, en l'occurrence, de proposer à tout pays de l'Union européenne qui le veut et qui le peut de promouvoir une « Eurodéfense », dans le cadre juridique d'une « coopération permanente structurée », tel que proposé par le traité de Lisbonne et sur le modèle de ce qui a été fait pour l'euro en matière monétaire. Le président a ensuite posé la question de savoir si, après le référendum irlandais sur le traité de Lisbonne, une telle initiative était encore possible ou bien si la voie d'une simple déclaration des chefs d'Etat et de gouvernement sur les capacités de défense ne pouvait constituer une alternative possible.