a indiqué que ce rapport intervenait à un bon moment. Toutefois, les questions qu'il soulève sont indissociables du problème de l'Otan. Beaucoup de pays européens ne voient pas pour quelles raisons ils accroîtraient leurs dépenses de défense, compte tenu du rôle joué par l'Otan. Par ailleurs, il s'est interrogé sur le fait de savoir quels pays européens seraient vraiment prêts à s'engager et à partager avec la France le fardeau financier de cette initiative. Il a souligné le caractère incontournable du Royaume-Uni et s'est interrogé sur sa volonté d'aller dans cette direction. Enfin, il s'est déclaré sceptique quant au pouvoir mobilisateur d'un objectif centré sur la construction d'une industrie européenne de la défense.