En réponse, M. Philippe Esper a indiqué que, comparées aux grandes vagues de coopération des années 60 à 90 (avions, hélicoptères, missiles), ces dernières années, les programmes d'équipement de matériel de défense menés au niveau européen n'avaient jamais été aussi faibles, à l'exception du transport militaire et des frégates. Dans ces conditions, il n'était pas invraisemblable de penser que, si rien n'était fait, l'Europe ne garderait pas de capacité autonome de défense à long terme, l'avenir étant compromis dans certains domaines importants (avions de combat, drones, missiles).