En réponse, M. Philippe Esper a indiqué que tout n'allait pas si mal chez EADS-Airbus et qu'il ne fallait pas tirer prétexte de sérieux accidents de parcours, auxquels n'échappe aucun grand groupe industriel (y compris américain) pour en donner une image négative. Par exemple, le carnet de commandes d'Airbus est rempli jusqu'à 2013. En revanche, M. Philippe Esper a reconnu que des erreurs de gestion importantes avaient été faites sur la rigueur du contrôle qualité, entraînant des hésitations en matière de produit. Il a par ailleurs déclaré qu'il n'était pas souhaitable de constituer des alliances régionales (idée d'une alliance nordique), lesquelles étaient en contradiction avec la démarche d'un projet fédérateur tel qu' « Eurodéfense », ouvert à tous les pays qui le veulent et qui le peuvent.