a répondu qu'on observait parfois des réactions cutanées à l'exposition des produits insecticides ou répulsifs. Au début des opérations de démoustication, les dosages utiles étaient mal connus et il a fallu les adapter au fur et à mesure que les connaissances s'amélioraient. Pour les mêmes raisons, le choix des produits utilisés a changé pour limiter leur effet sur l'environnement au moment où la lutte s'intensifiait. Des contrôles et des études sont menés, notamment sur la qualité de l'eau et sur certaines espèces animales, pour en contrôler l'impact. Pour ce qui concerne la disponibilité des produits, et plus largement des différents équipements nécessaires au traitement et à la prévention de la maladie, il a effectivement fallu du temps pour les commander, s'assurer de leur disponibilité et les acheminer jusqu'à la Réunion. Le fait qu'ils aient été alors transportés par avion, et non plus par bateau, a d'ailleurs renchéri leur coût.