a rappelé, tout d'abord, que les politiques publiques en faveur des arts plastiques avaient été notamment initiées par M. André Malraux. La délégation aux arts plastiques a été créée en 1981. Elle a ensuite été consolidée, en dépit des remises en cause dont la politique d'aide et de soutien à la création contemporaine a pu faire l'objet. La mission de cette délégation se décline selon trois principaux axes : favoriser la création contemporaine et sa diffusion, apporter un soutien aux créateurs et assurer l'organisation de l'enseignement supérieur et de la recherche dans ce domaine.
En 2009, les crédits destinés aux arts plastiques, qui se répartissent dans trois programmes budgétaires, s'établissent à 123,8 millions d'euros en crédits de paiement, soit environ 5,7 % du budget du ministère de la culture. Plus de 40 % de ces crédits sont gérés de façon déconcentrée. Cette enveloppe budgétaire permet par ailleurs de subventionner des établissements publics comme le Mobilier national, la Manufacture nationale de Sèvres et les dix écoles nationales d'art, ainsi que des établissements culturels constitués sous la forme d'associations, comme le Palais de Tokyo ou le Jeu de Paume.
a souligné que la délégation aux arts plastiques avait développé une politique ambitieuse et volontariste, notamment pour soutenir les artistes, la création et les projets portés par les collectivités territoriales, contribuer à la politique d'aménagement du territoire à travers la commande publique, relancer la pratique du 1 % culturel ou encore promouvoir les métiers d'art. A travers le Fonds national d'art contemporain (FNAC), elle oeuvre, en outre, à enrichir le patrimoine français, dans le souci de valoriser la création contemporaine dans toute sa diversité.
Il a relevé, cependant, que la délégation aux arts plastiques, créée en tant qu'administration de mission, disposait d'un budget et de moyens humains relativement restreints au regard de ces objectifs. Puis il a souligné la nécessité d'une politique partenariale avec les collectivités territoriales dans ce domaine, saluant le rôle de celles-ci dans le cadre des fonds régionaux d'art contemporain (FRAC), du réseau des centres d'art ou des écoles d'art, ancrés historiquement dans les villes.
A l'issue de cette intervention, un débat s'est engagé.