Après avoir rappelé que ces écoles accueillaient près de 10 000 étudiants, Mme Catherine Morin-Desailly a précisé que leur inscription dans le schéma européen d'enseignement supérieur rendait nécessaire une évolution de leur statut, par leur transformation en EPCC, alors que certaines de ces écoles ont le statut de régies municipales. Elle s'est interrogée sur la façon dont l'Etat envisageait sa participation au sein de ces EPCC. Puis elle a voulu savoir si une évolution du réseau serait engagée en vue d'assurer la cohérence territoriale de l'offre de formation. Elle a demandé des précisions sur les évolutions du statut des enseignants et notamment sur l'impact financier de cette réforme. Enfin, citant les difficultés rencontrées par l'école de Rueil-Malmaison que la municipalité a décidé de ne plus financer, elle a attiré l'attention sur les préoccupations des villes, qui supportent la majeure partie de la charge de ces établissements.