A son tour, Mme Christiane Demontès a jugé nécessaire de ne pas confondre vitesse et précipitation. Sur le principe, il existe un consensus sur la réforme de la première année car trop d'échecs sont aujourd'hui constatés. Mais la proposition de loi ne montre pas comment on peut conduire à la réussite les étudiants aujourd'hui en situation d'échec : on observe un grand flou dans l'organisation et le contenu des enseignements, même s'il est vrai que ceux-ci ne relèvent pas de la loi ; de même, les questions d'orientation et de réorientation ne sont pas suffisamment traitées, ce qui rend nécessaire d'approfondir la réflexion lancée par le ministère. Une mise en oeuvre dès la rentrée prochaine est impossible en l'absence d'éléments plus précis. Elle constituerait une perturbation trop importante pour les lycéens qui sont aujourd'hui en phase d'inscription et pour les étudiants actuellement en première année.