a jugé que le plan « Santé au travail » était une heureuse initiative, à laquelle le Gouvernement avait pu être incité par la reconnaissance, par la justice administrative, de la responsabilité de l'État dans le dossier de l'amiante. Il a rappelé que le plan prévoyait un renforcement des contrôles et une meilleure évaluation des risques professionnels, mais s'est inquiété de la capacité de l'administration à recruter de nouveaux épidémiologistes pour assumer cette charge de travail supplémentaire, compte tenu du faible nombre de personnes possédant les qualifications requises.
Il a ensuite estimé que la principale difficulté, dans l'affaire de l'amiante, était de comprendre pourquoi, alors que les connaissances scientifiques étaient disponibles, la prise de décision avait été si lente.