L'une d'entre elles couvre la Formule 1, et évolue donc dans un environnement très « macho », dans une discipline peu pratiquée en dehors de la compétition.
Au sein d'une profession qui se féminise, la presse écrite sportive fait figure d'exception. Très peu de femmes veulent devenir journalistes sportives quoiqu'un ancien de L'Equipe considère que toutes les journalistes de presse écrite passionnées de sport sont passées un jour ou l'autre par le journal... Lors du dernier concours que nous avons organisé auprès d'étudiants en journalisme, avec pour prix un contrat à durée déterminée de quatre mois au sein de la rédaction, on comptait seulement quatre femmes sur vingt-cinq candidats : signe qu'elles s'intéressent moins au sport que les hommes, ce qui s'explique sans doute par des raisons sociologiques. Toujours est-il que nous ne faisons aucune différence entre les hommes et les femmes pour le recrutement : le premier critère est d'être un bon journaliste.
Un tournant a été pris dans les années 1990. A titre d'exemple, il faut se souvenir que jusqu'en 1986, les femmes étaient exclues de la caravane du Tour de France.