Vous m'avez compris. Mais les choses se sont normalisées, suivant les évolutions de la société française. En 1994, la première journaliste titulaire, chargée du football, a été accueillie par un panneau « Campement interdit aux femmes ». Mais elle a résisté, et elle a suivi ensuite le cyclisme, sport encore plus masculin. Devenue rédactrice en chef adjointe, elle a soulevé la question des écarts de salaire... qui a été vite et heureusement réglée. Nous avons trois rédactrices en chef adjointes, mais pas encore de rédactrice en chef.
Ce qui nous détermine dans le choix des événements sportifs que nous couvrons, c'est le résultat : la discipline doit être pratiquée au plus haut niveau. Le traitement est évidemment plus important en cas de victoire.