Vous dites vous fonder sur l'audience des événements plutôt que sur le genre. Mais n'y a-t-il pas là un cercle vicieux ? Car si le sport féminin n'est pas mis en avant dans les journaux, il ne gagnera pas d'audience. Un gros titre le jour d'une victoire d'Aurélie Mauresmo ne changera pas la donne. Comment inverser la tendance ? Dans ma région toulousaine, des filles élevées dans l'amour du rugby lisent L'Equipe, journal pourtant réputé « macho ».